19 Anecdotes Sur Happy Days
(1974)

Happy days, tournée dans les années 70, replongeait les téléspectateurs dans des années 50 fantasmées, avec que des gens gentils, travailleurs et sobres. On suit la famille Cunningham, dont le fils Richie, un peu niais, va se lier d’amitié avec le simili-loubard de service, Fonzie, qui va voler la vedette à tout le monde dans la série, sans que personne ne l’ait vu venir.
19 Anecdotes Sur Happy Days
(1974)
Happy days, tournée dans les années 70, replongeait les téléspectateurs dans des années 50 fantasmées, avec que des gens gentils, travailleurs et sobres. On suit la famille Cunningham, dont le fils Richie, un peu niais, va se lier d’amitié avec le simili-loubard de service, Fonzie, qui va voler la vedette à tout le monde dans la série, sans que personne ne l’ait vu venir.
- La première idée de titre était Cool mais les tests auprès du public ont montré que ça leur faisait penser à des cigarettes (les Kool, cigarettes mentholées, présentes aux États-Unis depuis 1933).
- Ron Howard (Richie), qui étudiait pour devenir réalisateur, a joint le casting de la série pour éviter d’être mobilisé pour la guerre du Vietnam.
- Beaucoup des prénoms et noms dans la série viennent de personnes dans la vie de Gary Marshall, créateur et producteur de la série.
- Henry Winkler (Fonzie) n’a pas réussi à lire son texte lors de son audition, à cause de sa dyslexie. Il a improvisé des phrases et c’est passé crème.
- La série tournait à la base autour de la famille Cunningham mais Fonzie a volé la vedette a peu près à tout le monde, à tel point qu’il a été envisagé de changer le titre en Fonzie’s Happy Days, quand les producteurs se sont rendus compte que les petits garçons ne s’identifiaient pas à Richie mais à Fonzie.
- Quand le personnage de Fonzie est devenu populaire, ABC voulait qu’on voit qu’il était « respectable », par exemple en coiffant ses cheveux (les signes de respectabilité n’étaient pas les mêmes à cette époque), mais Henry Winkler a toujours été contre l’idée. C’est pour ça qu’on le voit aller devant les miroirs pour se coiffer et ne pas le faire, se trouvant déjà très bien.
- Au top de la popularité de la série (et de Fonzie), les studios Paramount ont reçu l’appel d’un adolescent suicidaire qui menaçait de passer à l’acte s’il ne pouvait pas parler à Fonzie. Henry Winkler a pu prendre l’appel et le convaincre de vivre sa vie, en restant dans le personnage.
- Ron Howard (Richie) a quitté la série en 1980 pour se consacrer à la réalisation, ce qui lui a plutôt réussi, puisqu’il a fait Cocoon (1985), Willow (1988), Apollo 13 (1995), Un homme d’exception (2001) et le Da Vinci code (2006), entre autres.
- Henri Winkler était terrifié par les motos, c’est pourquoi on le voyait rarement conduire la sienne, et quand il le faisait c’était sur une plateforme, tirée par un camion.
La série a fait naître 2 expressions dans le monde des séries télé américaines. La première est le Syndrome Chuck Cunningham, quand un personnage disparaît subitement (pouf), sans explication. Ici, c’est le frère aîné de la famille qui n’apparaît plus du tout, après la deuxième saison et plus personne n’en parlera (comme, par exemple, l’agent Amy Jessup dans Fringe).
La deuxième expression est Jump the Shark, qui vient d’un épisode où Fonzie, en short et cuir, trouve que c’est une bonne idée de faire du ski nautique et va littéralement sauter au-dessus d’un requin. Cette scène est restée comme le repère de l’instant type (et par extension, pour toutes les séries) où les scénaristes font du portnawak, vont trop loin dans les « rebondissements » soit pour essayer de garder une audience fuyante, soit par désintérêt total, soit pour faire passer une pilule un peu grosse, comme le retour de Bobby Ewing dans Dallas, après sa mort. Pamela, sa femme, avait juste rêvé toute la saison 8 où l’acteur n’était pas présent. Preuve que l’expression Jump the shark peut, quelquefois, être équivalente à un gros foutage de gueule.
- Dans un épisode, la famille Cunningham va au cinéma voir le film Le marchand de fanfares (1962). En sortant, la mère trouve que le petit garçon ressemble beaucoup à leur fils, Richie, quand il était petit, et le père lui répond qu’il ne lui ressemble pas du tout. C’est bien Ron Howard qui jouait le petit garçon (Winthrop Paroo) dans ce film, quand il avait 8 ans.
- La veste en cuir iconique de Fonzie ne s’est pas imposée tout de suite. Les pontes de ABC trouvaient que ça lui donnait un air de loubard, alors il n’avait le droit de la porter que quand il était avec sa moto (sinon il avait un coupe-vent bleu). Les scénaristes ont donc écrit de plus en plus de scènes où Fonzie avait sa moto et le cuir est resté.
- Pat Morita, qui jouait Arnold (et Mr. Miyagi dans le premier Karate kid) était tout à fait américain mais a dû s’affubler d’un accent asiatique pour la série.
- Gary Marshall a fait monter une équipe de base-ball avec le casting (ils jouaient contre d’autres people avant les vrais matchs) et l’équipe a même joué dans des bases militaires en Europe et au Japon.
- Pour éviter de payer des droits (exorbitants) à chaque chanson jouée par le jukebox au diner, les chansons improvisées étaient parfois chantées par Anson Williams qui jouait Potsie.
- En 2008, une statue en bronze à l’effigie de Fonzie a été inaugurée à Milwaukee, avec une séance de dédicaces de plusieurs membres du casting (Henri Winkler, Marion Ross, Tom Bosley, Erin Moran, etc.), dont les bénéfices ont été reversés à un programme d’aide pour l’éducation des enfants.
- Robin Williams est apparu dans 2 épisodes (en 1978 et 1979), dans le rôle de Mork (qui a donné ensuite le spin-off Mork & Mindy) et les deux fois, ses répliques étaient improvisées.
- Le Bosley des Drôles de dames a été appelé comme ça, en référence à Tom Bosley qui jouait Howard Cunningham et qui n’était pas dispo pour prendre le rôle puisque toujours en contrat dans Happy Days.
- Au début de la série, Fonzie avait une Harley-Davidson Knucklehead, qui a été changée plus tard par une Triumph, qui était plus légère à manipuler pour Henry Winkler.
- Dans le dernier épisode, Tom Bosley (qui jouait le père, Howard) a fait face à la caméra pour remercier les téléspectateurs d’avoir fait partie de la famille Cunningham pendant les 10 années de la série.
Happy Days a eu plusieurs spin-off : Laverne et Shirley (1976), Joanie Loves Chachi (1982) et Mork and Mindy (1978), avec Robin Williams. Les 3 séries sont inédites en France, seul le pilote de Mork and Mindy a été diffusé sur Série Club.