16 Anecdotes Sur Les Experts
(2000)

Les Experts, qui nous fait découvrir une équipe de la police scientifique de Las Vegas, a été un phénomène de société à son lancement.  À l’aide d’un matériel à la pointe de la technologie (et qui doit coûter le PIB de la Belgique), dans des locaux ultra-modernes, bien loin du policier scientifique moyen, les enquêtes s’enchaînent pendant 15 saisons et ont changé le comportement des téléspectateurs.

16 Anecdotes Sur Les Experts
(2000)

Les Experts, qui nous fait découvrir une équipe de la police scientifique de Las Vegas, a été un phénomène de société à son lancement.  À l’aide d’un matériel à la pointe de la technologie (et qui doit coûter le PIB de la Belgique), dans des locaux ultra-modernes, bien loin du policier scientifique moyen, les enquêtes s’enchaînent pendant 15 saisons et ont changé le comportement des téléspectateurs.

  1. Las Vegas n’a pas été choisie au hasard pour situer l’action de la série. Aux États-Unis, c’est le deuxième plus important laboratoire scientifique de la police derrière celui du F.B.I. à Quantico.
  2. Avant d’être achetée par CBS, ABC avait refusé la série en 1999, disant que le concept serait trop déroutant pour le téléspectateur moyen (non, on ne nous prend pas pour des abrutis finis).
  3. Tout l’équipement scientifique était authentique (même si dans la série, ils permettent d’avoir des résultats en un millième de seconde versus des plombes dans la réalité).
  4. Les personnages de Gil Grissom et Catherine Willows sont librement inspirés des vrais scientifiques de la police de Las Vegas, Daniel Holstein et Yolanda McClary.
  5. Marg Helgenberger (Catherine Willows) a assisté à de véritables autopsies, pour travailler son rôle. Ce qui l’a le plus marquée a été la puanteur.
  6. La raison de l’absence de George Eads (Nick Stokes) dans plusieurs épisodes de la saison 14 est due à une brouille entre lui et une des scénaristes.
  7. La fille de Ted Danson (D.B. Russell), Kate, joue l’avocate Jill McDermott.
  8. C’est Wallace Langham (Hodges) et Liz Vassey (Wendy Simms) qui ont proposé aux scénaristes d’introduire une romance entre leur deux personnages.

  1. Le prénom de D.B. Russell est Diebenkorn, ce qui est déjà pas mal comme casserole, mais en plus ça signifie « voleurs de graines ».
  2. La franchise des Experts a été filmée sur pellicule 35 mm, et toutes les séries de la franchise sont passées au digital en 2009, pour réduire les coûts, sauf celle-ci qui n’y est passée qu’en 2013.
  3. Marg Helgenberger (Catherine), George Eads (Nick), Jorja Fox (Sara) et Wallace Langham ont tous joué dans Urgences, mais jamais dans le même épisode.
  4. Beaucoup des affaires traitées dans la série sont basées sur des faits réels.
  5. Dans la saison 15, sur la photo anthropométrique de Jared Briscoe (Mark-Paul Gosselaar, Zack dans Sauvés par le gong), on peut voir le numéro 4815162342, la même séquence de chiffres que dans Lost (tout est lié!).
  6. Taylor Swift a joué dans l’épisode Les Quatre Saisons (9X16), pour sa première fois en tant qu’actrice, et a écrit et interprété la chanson. Justin Bieber, lui, a joué dans Tic Tac… (11X01) et dans Ennemis pour la vie (11X17). Tous les deux meurent mais la mort de Justin Bieber est devenu un Meme, tellement ils ne l’ont pas raté, ce qui a peut-être à voir avec le fait qu’il s’est apparemment comporté comme un petit con sur les tournages, enfermant un producteur dans un placard, ou foutant son poing dans un gâteau, par exemple.
  7. George Eads est l’acteur qui a joué dans le plus d’épisodes (335), mais il n’est pas dans le film qui clôture la série et qui a été diffusé en France en 2 épisodes.
  8. Le premier spin-off à voir le jour est celui de Miami, en 2002, avec David Caruso dans le rôle de Horatio « Rayban What Else » Caine, qui a été la série des Experts la plus regardée (misère). En 2004, c’est au tour de la branche Manhattan d’ouvrir et en 2015 sort CSI : Cyber, avec Patricia Arquette, le plus court des spin-off avec seulement 2 saisons.
Le CSI Effect

La série (et ses spin-off) a donné lieu à ce qui est appelé le CSI Effect : beaucoup de gens pensent que dans la réalité, tout se passe comme dans la série (genre une analyse d’ADN réalisée en 2 minutes). Pas mal des nouveaux étudiants dans la branche sont surpris de constater que les techniciens de scène de crime n’interrogent pas de suspect, ou ne les arrêtent pas (et ne portent pas forcément d’arme). Les procureurs américains sont confrontés aux attentes incongrues des jurés, comme des preuves ADN pour une fraude à l’assurance.

Pourtant, dans la série, ils font quand même pas mal de portnawak, comme ne pas porter la tenue réglementaire (celle qui vous donne l’air d’être un coton tige avec des yeux), ramasser une arme avec un stylo, ce qui ruine les micro-rayures à l’intérieur du canon, et contamine les éventuelles traces de poudre, ou faire des analyses au labo après avoir eux-mêmes collecté les indices sur la scène de crime, ce qui est un cas de contamination croisée, et bien sûr zoomer une photo, floue et pixelisée, 3000 fois pour obtenir une image haute-définition d’un suspect.

Par contre, ça semble avoir un effet pervers « d’éducation » des criminels, qui apprennent plein de choses hyper pratiques pour couvrir leurs traces. Mais certaines victimes ont plus de répondant aussi, comme des victimes de viol ou d’enlèvement, qui font tout pour laisser des traces ADN où elles le peuvent pour confondre leur agresseur.