14 Anecdotes Sur Rome
(2005)

Dans cette superproduction, née d’une coopération entre les États-Unis, l’Angleterre et l’Italie, on suit le destin du légionnaire Titus Pullo et du centurion Lucius Vorenus lors de la chute de la république romaine et la naissance de l’empire romain. Les coûts délirants pour chaque épisode ont mis fin prématurément à la série, qui n’a duré que 2 saisons.
14 Anecdotes Sur Rome
(2005)
Dans cette superproduction, née d’une coopération entre les États-Unis, l’Angleterre et l’Italie, on suit le destin du légionnaire Titus Pullo et du centurion Lucius Vorenus lors de la chute de la république romaine et la naissance de l’empire romain. Les coûts délirants pour chaque épisode ont mis fin prématurément à la série, qui n’a duré que 2 saisons.
- Pour les besoins de la série, 55 figurants, qui allaient jouer des légionnaires romains ont été envoyés en camp d’entrainement pendant 2 semaines. Ils ont vécu dans des tentes, ont été entraînés à la discipline militaire, le maniement des épées, la construction de camps, les manœuvres, etc. Jour et nuit. Pour ne pas faire les choses à moitié, ils devaient se lever à 5h du mat’, se coucher à 9h du soir, et ne pouvaient se laver que dans le lac du coin, sans savon, de nuit. 43 acharnés (ou trépanés c’est selon) ont terminé l’entrainement.
- Lucius Vorenus (Kevin McKidd) et Titus Pullo (Ray Stevenson) étaient 2 centurions qui ont réellement existé, et sont mentionnés dans le livre de Jules César La Guerre des Gaules (livre 5 pour les pointilleux). Il y a avait une grande rivalité entre eux.
- Jeff Beal, compositeur de la musique (qui avait aussi travaillé sur Monk notamment), a enregistré la musique avec des instruments d’époque, pour plus de réalisme.
- Les romains de l’antiquité ne connaissaient pas les étriers (ni la selle d’ailleurs), mais sur les tournages ils étaient nécessaires pour des questions de sécurité, mais sont absents pour les plans rapprochés.
- Pratiquement tous les figurants, pour les scènes de foules, étaient de vrais romains.
Mythiques Plateaux (De Tournage)
Rome a été tournée dans les mythiques studios italiens, Cinecittà (qui signifie « ville du cinéma »), créés dans l’Italie fasciste des années 30, pour concurrencer Hollywood et diffuser de la propagande. Le petit malin à l’origine de ce projet était Luigi Freddi (qui était à la tête de la Direction générale du Cinéma), et Mussolini a posé la première pierre. Après la chute de Mussolini, c’est ironiquement les Américains qui vont aider les studios à rester ouverts en y tournant pas mal de péplums, dont Cléopâtre et Ben-Hur. Ils ont servi pour d’autres styles de films comme Le talentueux Mr. Ripley, Le Nom de la Rose ou Gangs of New York.
En 2007, un incendie a détruit 4 hectares sur les 60 existants, épargnant des décors historiques grâce au travail des pompiers.
Les scènes qui se déroulent à Rome dans la saison 6 de Kaamelott ont été filmées dans ces studios.
- La scène du triomphe de César comptait pas moins de 750 acteurs et figurants.
- Les oliviers qui étaient dans le bosquet sacré avaient plus de 200 ans.
- D’après April Ferry, chef costumière, environ 2700 costumes ont été utilisés juste pour les 3 premiers épisodes. Ferry a dessiné environ 4000 modèles en tout. Les matières premières, comme la laine, la soie, le lin, le coton étaient importées de différents pays comme l’Inde ou la Tunisie et teints sur site.
- Les armures, casques et autres éléments d’armures en métal ont été faits à la main par Luca Giampoli. Il a fait tous les éléments des acteurs principaux. Ceux qui étaient fabriqués en masse étaient délocalisés en Inde.
- Environ 1250 paires de sandales ont été fabriquées en Bulgarie.
- Les ruines des sites de Pompéi, Herculanum et la zone de Rome, Ostia Antica, ont été utilisées pour déterminer les couleurs des temples, des statues et des rues.
- Les lampes à huile étaient en fait à gaz et alimentées par des tuyaux cachés.
- Jusqu’à 40 chevaux pouvaient être utilisés pour une seule scène.
- La série était prévue pour durer 5 saisons, mais a été annulée au bout de 2, à cause des coûts de production exhorbitants pour chaque épisode. C’est pour ça que la narration s’accélère à la moitié de la saison 2, pour caser tout ce qui était possible.